Une bande de copains Dijonnais décident de monter plusieurs spectacles :
Nous sommes en Bourgogne dans les années 1970.
Rien de bien extraordinaire à priori…
Mais cette histoire me concerne puisque c’est celle de mon père : Michel BASQUIN.
Je me souviens :
Il apprécie particulièrement le monde du spectacle.
Son numéro de clown a une réputation régionale. Il se produit avec différents partenaires.
Lui est l’Auguste, les partenaires Jean-Pierre Langagne puis Henri Amidieu tiennent le rôle de Clowns Blancs. Ils sont dignes et sérieux, enfin presque !
Rapidement, il s’associe avec différents artistes de la région Bourgogne :
- Hubert TIVOYON dit Talam le Magicien (site)
- BÉNATAN le Culturiste
- Jean Michel BASQUIN, mon grand frère qui présente un numéro d’apparition de colombes.
- Pierre Guédin, un ami et magicien (voir plus bas)
- Les majorettes de Chenôve : Les Chenevelières.
- Un magasin de Magie à Dijon, rue d’auxone la Boite à Malice.
- Alban Williamn (site), magicien.
- Et plusieurs autres, dont les noms ne me reviennent pas encore…
Ensuite, il organise des spectacles plus conséquents avec succès, en ajoutant les majorettes de Chenôve, des jongleurs, des imitateurs, des magiciens …
Michel devient alors présentateur vedette avec plusieurs cordes à son arc : imitations, prestidigitation, histoires drôles …
Lors des spectacles d’Arbres de Noël son groupe s’appelle Les LILLOS, un clin d’œil à sa ville natale Lille.
Tous ces souvenirs sont enfouis dans mon inconscient et au plus profond de ma mémoire d’enfant, car j’ai malheureusement très peu connu mon père. Mes parents se sont séparés et il nous a quittés prématurément.
Pierre Guédin était l’un de ses amis qui l’accompagnait lors de ces tournées.
Personnellement, je ne me souvenait pas de ce Monsieur, ce n’est que 30 ans plus tard que je le rencontrait par hasard sur Lorient, lors d’une soirée….
En discutant avec Pierre Guédin, j’appris qu’il était de Dijon et venait s’installer en Bretagne pour y couler une paisible retraite.
C’est alors, qu’au cours de la discutions, il me révélât qu’il connaissait tres bien mon pere !
C’est d’ailleurs pierre qui m’appris les détails du décès de mon pere, lors de sont dernier spectacle.
Il avait également une petite anecdote à partager :
Pierre GuÉdin, venait de rencontrer ça futur épouse, ou peut être était-il déjà marié. Le couple s’installa à l’arrière du véhicule de mon père pour prendre la route, direction, un spectacle.
Pensant être tranquille à l’arrière, qu’elle ne fut pas l’effrois de nos deux jeunes tourtereaux de s’apercevoir que lorsque mon père, qui tenait le volant,
leurs répondaient, il ne regardait pas du tout la route, mais se retournait franchement pour les regarder droit dans les yeux !
L’idyle prenait fin pour laisser la place à un certain émois…
Ainsi cet équipage, sillonnait les routes de Bourgogne en décrivant d’effroyables zigzags…
Le temps du trajets en devaient forcément être augmenté….!
C’est assez « drôle » comme rencontre,
30 après !